LE PRIVÉ

Personnage éphémère, détective américain aux prises avec une secte malfaisante en Californie. L’histoire avait été sponsorisée par une célèbre boisson sucrée, dont la marque apparaissait de loin en loin au fil des planches dessinées par Alexandre Coutelis. Le projet remonte au printemps 1984 ; le contrat signé entre les auteurs, un agent travaillant pour le service publicité de la marque en question, et l'éditeur Albin Michel prévoyait une pré-publication de l'histoire dans le magazine L'Echo des savanes, suivie de toute une campagne promotionnelle (presse, merchandising...). Mais entre-temps, l'équipe publicitaire a changé et a considéré que la publication dans l'Echo, fin 1985 et début 1986, était suffisante. Le projet a donc été écourté ; il n'y a pas eu d'autres histoires de Chuck Dougherty et seule une publication en album de L'Ange de la mort, au Danemark et aux Pays-Bas, a pu voir le jour. Ce n'est qu'une quinzaine d'années plus tard que l'éditeur Casterman a publié un album en français, amputé des dessins publicitaires, sous le titre Le Privé.   Chuck Dougherty, le privé, héros de l’Ange de la mort, par Alexandre Coutelis.   Toutes les occasions sont bonnes (ci-dessus et ci-contre) pour montrer la marque d’une certaine boisson au fil des pages de L’Ange de la mort (la boisson en question était le sponsor de la BD – du moins dans la première version, qui a paru dans L’Echo des Savanes).   Alexandre Coutelis a dessiné des personnages du Privé en utilisant les portraits de copains : ci-dessus à l'extrême gauche, le membre de la secte n'est autre que Patrice Pellerin (à l'époque le dessinateur de Barbe Rouge sur scénario de JMC ; mais il n'était pas chauve à l'époque !) ; le personnage en premier plan à droite (c'est le gourou de la secte) est Jean Giraud, dessinateur de la série Blueberry... L'image de droite présente un policier américain : il a les traits d'Alain Pelletier, qui documentait A. Coutelis sur l'aviation pour la réalisation de Tanguy et Laverdure (épisode Survol interdit, scénarisé par JMC encore).